•  

    Là où tu t'en vas

    ne sont plus les roses

    ni les bleus lilas,

    seuls les maux s'exposent.

     

    Le chemin que tu prends

    est bordé de ronces

    déchirant tes flancs,

    dans nos coeurs s'enfoncent.

     

    Sur ce lit d'épines

    linceul des tourments

    ton âme ravine

    nos larmes au néant.

     

    Dans ta vie de gris

    un ciel noir te prend,

    te couvrant de nuit,

    tu pars lentement.

     

    Image lointaine

    qui s'efface usée

    tu fuis, incertaine,

    du monde éploré.

     

    Ne reste qu'un fil

    petit brin d'amour

    qui retient fragile

    ton départ sans retour.

     

    Là où tu t'en vas

    se meurent les roses

    et les bleus lilas

    sous les cieux moroses...

     


  • Mourir pour elle

     

    Mourir pour celle qu'on aime

    rejoindre son lit d'étoiles,

    s'éteindre sur ses poèmes

    dernier regard qui se voile.

     

    Laisser, ultime partage,

    les rêves inachevés

    tandis que déjà voyage

    l'âme à jamais résignée.

     

    Fixer du regard le ciel

    pour préparer le chemin

    conduisant à l'Eternel

    ou vers un monde sans fin.

     

    Alors les oiseaux se cachent

    pour ne pas chanter la mort,

    les roses deviennent tâches

    d'une profonde noirceur.

     

    Ne restent que les nuages

    dont le gris marque le deuil

    de cet exil sans rivages

    porté jusqu'au dernier seuil.

     

    Mourir pour celle qu'on aime

    pour survivre dans son cœur

    laisser ses mots de bohème

    raconter tous ces bonheurs.

     


  • J'étais à toi

     

    J'étais à toi avant d'être né

    je te connaissais sans t'avoir vue

    les anges t'avaient déjà élue

    pour que je puisse te rencontrer.

     

    Ma vie ne saurait être autrement 

    que battant au rythme de ton coeur

    il paraît que c'est ça le bonheur

    je suis né pour être ton amant.

     

    La rose ne pourrait être belle

    sans la tendre couleur de tes lèvres

    sur celles-ci sont nées bien des fièvres

    qui m'ont emporté dans tous tes ciels.

     

    Quant au soleil il ne pourrait luire

    s'il n'avait tout l'or de tes cheveux

    la lune ne pourrait faire mieux

    privée de l'éclat de tes sourires.

     

    J'étais à toi avant d'être là

    tout ce bonheur m'était réservé

    je n'ai jamais cessé de t'aimer

    je te rejoindrai dans l'au-delà.


  • Je t'aime simplement

     

    Je t'aime simplement

    dans l'ombre de tes pas,

    telle une fleur des champs

    cachée sous le lilas.

     

    Je t'aime doucement

    entre tes bras câlins,

    comme l'aube d'argent

    caressant le matin.

     

    Je t'aime tendrement

    sur tes lèvres de soie

    en ce rire d'enfant

    sous ses larmes de joie.

     

    Je t'aime follement

    dans l'éclat de tes yeux,

    semblable aux ouragans

    qui bousculent les cieux.

     

    Je t'aime en ce présent

    jusqu'à ton infini,

    conjuguant tous les temps

    de cet amour béni...

     


  •  

    Je ne sais dire je t'aime

    ni t'écrire des poèmes

    mes mots ne sont pas amis

    ils m'ont trop souvent trahi.

     

    Et c'est quoi vouloir aimer

    c'est plus fort que désirer?

    ou toujours se vivre à deux?

    tu es là je suis heureux.

     

    Je ne peux pas expliquer

    mais rester à tes côtés

    c'est tous les jours un cadeau

    avec toi tout devient beau.

     

    Mes amis n'ont rien compris

    à tout ce qui nous unit

    disant que tu es canon

    quant à moi un vrai crampon.

     

    Mais dans tes yeux si profonds

    c'est ton cœur qui leur répond

    tout ce qui me fait souffrir

    vient s'y cacher pour mourir.

     

    Je ne sais quoi te donner

    qui pourrait t'émerveiller

    si ce n'est mon grand trésor:

    toi, mon immense bonheur.

     

    Je ne sais dire je t'aime

    ni t'écrire des poèmes,

    je te chante à l'infini

    ô femme que je chéris.

     


  •  

    Tu sèmes dans mon coeur

    des roses sans épines,

    tu parfumes ces fleurs

    de ta beauté divine.

     

    Tu danses sur mes rêves

    là où je prie le ciel

    de te garder sans trêve

    en tes baisers de miel.

     

    Tu brûles dans mes yeux

    de cette flamme intense

    brillant de mille feux

    sur mon amour immense.

     

    Tu guides mon chemin

    jusqu'à son agonie

    réchauffant le déclin

    de cette fin de vie.


  •  

    Tu seras la dernière

    de toutes mes prières

    avant mon grand départ

    qui déjà se prépare.

     

    Tu seras le seul rêve

    de ma vie qui s'achève

    sur des nuits de bohème

    nimbées de matins blêmes.

     

    Tu seras seule étoile

    pour qui je me dévoile

    livrant tous les secrets

    qui m'ont fait et défait.

     

    Tu resteras la fée

    qui m'a fait chevalier

    de porter tes couleurs

    pour mon plus grand bonheur.

     

    Tu resteras l'élue

    que j'ai montée aux nues

    jusqu'à ce paradis

    qui t'es depuis acquis.

     

    Tu resteras la prose

    où j'écrivais la rose

    aux pétales de soie

    embaumant mes émois.

     

    Je resterai premier

    à désirer t'aimer

    jusqu'à rester toujours

    gardien de cet amour.

     


  •  

    Tu traverses ma vie

    trop superbe pour moi

    tout le monde en rit 

    à mon grand désarroi.

     

    Tes yeux sont des diamants

    occultant les étoiles

    tes rires sont autant

    de perles sur leurs voiles.

     

    La lune se fait belle

    de veiller sur tes nuits

    les anges de leurs ailes

    se pressent sur ton lit.

     

    La voie lactée t'enlève

    pour danser sur sa piste

    tu es la fée des rêves

    où rien ne te résiste.

     

    Et moi je suis à terre

    à contempler tes cieux

    je touche la lumière

    de ce ballet radieux.

     

    Garde-moi près de toi

    dans un coin si tu veux,

    à l'ombre de ta croix

    où je serai heureux.

     

    Je serai le gardien

    de tes songes cachés

    les portant sur mon sein

    pour les revisiter.

     

    Je resterai toujours

    ton ultime rempart

    jusqu'à ce dernier jour

    qui sera mon départ.

     

    Tu traverses ma vie

    bien trop belle pour moi

    tout le monde sourit

    sur mon grand désarroi.


  •  

    Il fut le Monde

    créé par Dieu

    la terre ronde

    enfin les cieux.

     

    Forêts et eaux

    dans un purin

    les animaux

    puis les humains.

     

    Alors tu vins

    à ma rencontre

    au jour divin

    l'amour te montre.

     

    Tu pris mon coeur

    sans plus attendre

    jours de bonheur

    aux moments tendres.

     

    Depuis je vis

    dans tes instants

    quand tu souris

    quand je t'entends.

     

    J'écris sur toi

    chaque caresse

    déliant mes doigts

    jusqu'à l'ivresse.

     

    Je sens ton corps

    vibrer d'émois

    c'est du bonheur

    que je te dois.

     

    Un jour sans toi

    et c'est l'hiver,

    chemin de croix

    où je me perds.

     

    Il fut le Monde

    créé par Dieu

    et toi ma blonde

    ange radieux.





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