•  

    Où que tu ailles, où que tu sois

    je serais toujours près de toi.

     

    L'instant maudit est arrivé

    c'est le moment de nous quitter

    j'aurais frémi jusqu'au dernier

    de tes câlins, de tes baisers.

     

    Je m'en vais pour ce grand voyage

    où il n'y a point de retour,

    traversée sans autre bagage

    que l'empreinte de ton amour. 

     

    Mais quelque soit ma destinée

    rien ne pourra nous séparer

    car je serai à tes côtés

    tu verras la vie me conter.

     

    A ton oreille un brin de vent 

    te soufflera  mes aventures

    la feuille d'arbre en frémissant

    les chantera dans un murmure.

     

    Le soleil sur tes longs cheveux

    t'apportera un peu de moi

    le chant du canari, précieux,

    te sifflera tous mes exploits.

     

    La rose ouverte du matin

    te relatera mon exode

    le crépuscule en son déclin

    t'en citera les épisodes.

     

    Où que tu ailles, où que tu sois

    je serais toujours près de toi.


  •  

    Au coin de cette bouche

    où j'aimerais me poser,

    il est ce qui me touche

    le sel de tes baisers.

     

    Sur cette peau de douce

    qu'il est bon effleurer

    sur ce grain qui m'émousse

    j'aimerais m'allonger.

     

    Sur ces lèvres de miel

    que j'aimerais goûter

    c'est tout un arc-en-ciel

    que je pourrais presser.

     

    Que cette rose éclose

    à la plume du poète

    me soit enfin dispose

    tel un grand jour de fête.

     

    Au coin de cette bouche

    où j'aimerais me poser

    il est ce qui m'effarouche

    l'angoisse de  t'aimer.

     


  •  

    C'est avec de simples mots

    que je te dis mon amour

    mon langage n'est pas beau

    mais s'exprime sans détour.

     

    Tu es belle je suis laid

    comme ton Quasimodo,

    mon Esméralda tu es

    nous sommes enfants d'Hugo.

     

    Voici une fleur des champs

    pour célébrer cet amour

    bien modeste cependant

    elle fleurira toujours.

     

    Je t'aime de petits riens

    en chaque jour qui se lève,

    de passion au quotidien

    je rêve de toi sans trêve.

     

    C'est avec de pauvres mots

    que mon bonheur je te dis

    mais ils s'élèvent si haut

    qu'ils touchent le Paradis.

     


  •  

    C'était une vie d'amour

    je me souviens

    un bonheur de tous les jours

    c'était si bien.

     

    La maison était emplie

    de cris d'enfants

    joyeux comme pas permis

    toujours contents.

     

    Le jardin était jonché

    de ces jouets

    si souvent abandonnés

    pour le goûter.

     

    On voyait les fleurs pousser

    sur les chemins

    que nous parcourions en choeur

    main dans la main.

     

    Les oiseaux nous chantonnaient

    leurs sérénades

    dans les sentes et forêts

    sacrées balades.

     

    Depuis la maison est pleine

    de souvenirs

    tourmentée de cette peine

    de ne plus rire.

     

    Restent sur la cheminée

    quelques photos

    jaunies et un peu rayées

    déjà rétros.

     

    C'était une vie d'amour

    je me souviens

    un bonheur de tous les jours

    j'étais trop bien.


  •  

    Laisse-moi t'aimer en ami

    comme ça, juste pour l'envie

    de retrouver un peu de vie,

    celle d'avant tous mes ennuis.

     

    J'aimerais effleurer tes rêves

    avant que la nuit ne s'achève

    et que le soleil ne t'enlève

    irradiant mon coeur de son glaive.

     

    Je pourrais à nouveau louer

    l'amour que l'on aime donner

    celui que l'on peut partager

    sans rien d'autre revendiquer.

     

    Laisse-moi t'adorer de loin

    en celui qui attend serein

    de pouvoir te prendre la main

    pour te suivre dans ton destin.


  •  

    Des nuits à te pleurer

    pour retrouver mes rêves,

    des matins déchirés

    lorsque le jour se lève.

     

    Ici où tu n'es plus

    les roses sont fanées,

    les amis se sont tus

    l'hiver s'est installé.

     

    Je recherche ton ombre

    dans un nid déserté,

    ne restent que décombres

    d'une vie ravagée.

     

    Quand ton dernier silence

    m'aura enfin tué,

    que vienne délivrance

    d'une mort annoncée.

     

    Je t'aimerai encore

    au-delà du trépas,

    rien ne sera plus fort

    que mon amour pour toi.


  •  

    De mes maux prisonnier

    je vois ma vie partir,

    de t'avoir tant aimée

    je ne veux pas mourir,

    si je dois te laisser

    je saurai revenir.

     

    Dans l'eau claire au matin

    coulant de la cascade,

    le parfum du jasmin

    fleurissant les rocades,

    tous les mots de satin

    chantant cette ballade.

     

    En ce cœur qui attend

    ses rêves attendris,

    la beauté d'un enfant

    innocence épanouie,

    les bras d'une maman

    à l'amour infini.

     

    Dans le chant de l'oiseau

    annonçant le printemps,

    le vent dans les roseaux

    ondoyant lentement,

    le soleil sur la peau

    en caresse d'amant.

     

    Dans le lac de tes yeux

    où je me suis perdu,

    en tes rires joyeux

    qui m'ont souvent ému,

    et tes ciels toujours bleus

    où je t'aimais bien plus.

     

    Du linceul de mes mains

    j'écarterai le voile,

    des ces limbes d'effroi

    m'évaderai enfin,

    de la piste d'étoiles

    m'envolerai vers toi.


  •  

    Je ne suis qu'un rêve

    qui vient t'effleurer

    quand la nuit enlève

    ton corps apaisé.

     

    Brûlant dans les cieux

    en flammes intenses

    tu brilles des feux

    d'un amour immense.

     

    Mes yeux te caressent

    dans ton abandon

    mes mains d'allégresse

    se louent sur ton nom. 

     

    Je lis dans ton coeur

    les tendres pensées

    qui font mon bonheur

    merci de m'aimer.

     

    Je murmure l'amour

    qui me porte en toi

    ma mie pour toujours

    en qui j'ai la foi.

     

    Des mots de satin

    aux lettres d'argent,

    je signe ma faim

    de toi, mon diamant.

     

    Je chante l'espoir

    que tu m'as rendu

    lorsque chaque soir

    tu m'est apparue.

     

    Et quand tu t'éveilles

    je rejoins ton ombre

    car sur toi je veille

    si ta vie est sombre.

     

    Je ne suis qu'un rêve

    qui vient t'effleurer

    quand la nuit s'achève

    de t'avoir gardée.


  •  

    Dans la maison abandonnée

    ne résonne que le néant

    les rires se sont effacés

    elle s'éteint, tout doucement.

     

    Sur la terrasse désertée

    les oiseaux n'offrent plus leur chant

    les roses sont toutes fanées

    elle s'en va tout simplement.

     

    Du ciel ne reste que le gris

    il n'est plus de soleil brillant,

    que des nuages noirs de pluie

    elle se meurt sereinement.

     

    Et moi je reste au sol cloué

    par une si grande douleur

    que je ne puis la ramener

    anéanti par ce malheur.

     

    Ami passant si tu perçois

    dans les arbres pleurer le vent

    c'est cette femme en qui je crois

    qui me murmure "je t'attends".

     


  •  

    Au soleil j'ai volé

    ses rayons pour t'écrire,

    aux étoiles ôté

    leur éclat pour t'éblouir.

     

    Mais permets moi encore.....

     

    De poser mes paroles

    sur ta bouche adorée

    courir la farandole

    sur tes tendres baisers.

     

    M'embraser de tes yeux

    m'égarer sur tes lèvres

    me chauffer à ton feu

    me brûler de ta fièvre.

     

    Moduler mon solfège

    aux rythme de ton coeur,

    composer mes arpèges

    aux notes de ton corps.

     

    Tout cela pour te dire

    que tu m'as irradié

    je t'aime à en mourir

    mais tu vas me quitter.

     

    Laisse moi devenir........

     

    Envers de ton miroir

    ombre de ton image

    halo de ton bougeoir

    tremblant sur ton visage.

     

    Cendres de ton brasier

    bourbe de ton torrent

    écho de tes pensées

    écrin de tes serments.

     

    Reflet de ton aura

    trace de ton parfum

    empreinte de tes pas

    fossé de ton chemin.

     

    Gardien de tes soupirs

    aurore de tes nuits,

    vivre pour te servir

    et mourir pour ta vie.





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