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Par vik_thor le 22 Décembre 2016 à 16:20
Tandis que la terre stérile
attendait les larmes du ciel
j'errais dans ce désert hostile
aux oasis intemporelles.
C'était un ultime voyage
la fin d'une vie bien remplie
même si, chargée de nuages,
elle en fut souvent assombrie.
Comme sur ces steppes brûlées
au sol décapé par le vent
je me suis souvent décharné
à marcher sous leur ciel ardent.
Ou errant dans la solitude
de ces rivières asséchées
je me perdais d'incertitudes
pour ne pas m'y désaltérer..
Ne restaient de ces aventures
que maigres chagrins et regrets
érodés par la lente usure
d'un mauvais temps qui s'ennuyait.
Tandis que la terre souffrait
de ne pouvoir s'abreuver
dans son tréfonds je m'avançais
sous l'horizon pour m'effacer.
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Par vik_thor le 21 Décembre 2016 à 16:30
Déjà plus de deux mille ans
que sur cette croix j'attends
que les hommes soient meilleurs
pour un peu plus de bonheur.
Mais ils ne savent quoi faire
sinon la guerre à leurs frères
détruisant l'humanité
avec leurs atrocités.
Ils font mourir les enfants
coupables d'être innocents
ils détruisent des nations
Alors permettez-moi, Père,
de redescendre sur terre
m'occuper de mes brebis
j'arrive avec mes Uzis!!!
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Par vik_thor le 21 Décembre 2016 à 11:29
Au nom des pères, des fils, des simples d'esprit
j'implore de mon sang les nations désunies
de faire cesser toutes ces hégémonies
qui se produisent en Palestine ou Syrie.
Vous nos pairs qui êtes odieux de laisser faire
que votre nom soit rayé de notre univers
que votre règne s'achève dans cet enfer
que vous entretenez pour détruire nos frères.
Je vous salue Amérique pleine de crasse
les "saigneurs" sont avec vous, colons sans audace
vous êtes maudits entre toutes les disgrâces
que Satan, le fruit de vos entrailles, trépasse.
Au nom des pères, des fils, des simples d'esprit
je vous somme d'arrêter toutes ces tueries
d'arrêter enfin toutes vos hégémonies
qui se produisent en Palestine ou Syrie.
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Par vik_thor le 11 Décembre 2016 à 21:27
Ma vie? un océan,
pourpre de tout ce sang
déversé de mon coeur
sur de sombres malheurs.
Un océan sans îles
pour suivre mon exil
ballotté par les flots
d'un destin aux grands maux.
Sur ces mornes rouleaux
navigue mon bateau
portant à fond de cale
tout ce qui me fait mal.
De ma première enfance
sous un ciel de souffrance
au terme de mes soirs
aux nuages trop noirs.
De terribles tempêtes
qui jamais ne s'arrêtent
à des pluies de grenaille
me glaçant où que j'aille.
Toutes ces peines tues
en fuites éperdues
sur des mers déchaînées
où j'aimerais sombrer.
Comme quand tu as fui
ce monde trop pourri
pour anges tels que toi,
rien n'est beau ici-bas.
Ce fut le grand orage
qui depuis me ravage
je vais de vague en vague
où mon esprit divague.
Et si j'ai résisté
c'est pour mieux déplorer
tout ce que l'on m'a pris,
mon âme en dépérit.
Ma vie? un océan,
pourpre de tout ce sang
déversé de mon cœur
sur de sombres malheurs.
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Par vik_thor le 11 Décembre 2016 à 21:21
Une main c'est si peu
quand elle est solitaire
mais le mal elle peut
si elle est en colère.
Elle lance la pierre
à ceux qu'elle a jugés
répudiant l'adultère
qu'elle va lapider.
Elle montre du doigt
tous ceux qu'elle rejette
créant le désarroi
qu'elle réduit en miettes.
Elle sème l'effroi
quand elle tient la lame
et qu'au nom de la foi
elle cause des drames.
Et quand elle est de fer
dans un gant de velours
elle répand l'enfer
dans tous les alentours.
Une main c'est très peu
lorsqu'elle est solitaire
mais le bien elle peut
quand elle est solidaire.
Elle vient se fermer
sur celle d'un enfant
pour mieux l'accompagner
dans son cheminement.
Elle serre cinq doigts
au nom de l'amitié
quand on est aux abois
elle est là pour aider.
Alors elle se tend
vers celui qui a faim
offrant un peu d'argent
mais surtout son soutien.
Elle va se donner
à celui qui, à terre,
ne peut se relever
de sa grande misère.
Une main c'est bien peu
si elle est solitaire
mais l'amour elle peut
si elle fait la paire.
Se joignent pour prier
et chanter le credo
d'une terre purifiée
applaudie en écho.
Pianotant sur la peau
leurs doigts entreprenants
se jouent un concerto
en caresses d'amants.
Elles sont en offrande
pour s'offrir en partage
à un coeur qui transcende
un amour sans nuages.
Mais quand toutes les mains
au-delà des frontières
se rejoindront enfin
ne seront plus les guerres.
Elles seront l'amour
offert à son prochain
j'attends l'ultime jour
où j'écrirai "enfin"...
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Par vik_thor le 14 Novembre 2016 à 10:01
Réveille-toi Jaurès
ils sont devenus fous
notre France régresse
ils nous reprennent tout.
Ni de gauche ou de droite
les riches sont pour eux
par leurs lois scélérates
nous devenons des gueux.
Où est cet humanisme
que tu voulais créer
il n'est du socialisme
qu'un grand rêve brisé.
Mais dans chaque bourgade
il reste des Gavroche
bientôt les barricades
les pelles et les pioches.
Réveille-toi Jaurès
et accompagne-nous
à bas les lois traîtresses
la vraie France c'est nous.
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Par vik_thor le 21 Septembre 2016 à 21:26
Ne pleurez pas sur les poètes
quand ils ont le coeur en défaite
ils s'inventent des vies de roi
en vérité ils n'en ont pas.
Leurs amours sont toujours chimères
n'aimant qu'étoiles éphémères
ils souffrent d'une seule amie
la lune en leur plume de nuit.
Ils déclament sur le vélin
leurs grimoires sans autre fin
que passions déchirant des ciels
sous des pluies d'orage et de miel.
A l'encre des larmes de sang
qui s'écoulent de leurs tourments
ils rêvent leur terre d'amour
pour la partager sans détour.
Ils ne sont bien qu'à la folie
leur raison c'est les interdits
ils vivent dans ces libertés
que ne connaissent qu'aliénés.
Ils vont où les porte le vent
au pied du paradis souvent,
sur l'horizon vont s'alanguir
voir le ciel et la mer s'unir.
Amie si tu aimes l'un d'eux
abandonne si tu le peux
il t'offrira tout son bonheur
jusqu'à ce que tu sois en pleurs.
Alors vite il s'envolera
sur une autre se posera
ne lui en veux pas c'est ainsi
il n'existe que par nos vies.
Ne pleurez pas sur les poètes
quand ils ont le coeur en défaite
ils nous promettent des destins
en vérité ils ne sont rien.
Mais que serait notre existence
sans tous ces princes de l'errance
dans le néant s'ils vont sans cesse
c'est pour notre âme qu'ils caressent.
Ils nous chantent cette planète
qu'ils modèlent de leurs facettes
d'amour de joie et de bonheur
qu'ils offrent en bouquets de fleurs.
Et c'est ainsi que tous leurs rêves
jusqu'aux étoiles nous élèvent
c'est aux portes du Paradis
qu'ils nous invitent chaque nuit.
Ne délaissons pas les poètes
quand on a le coeur en défaite
avec leur plume de satin
ils écrivent nos lendemains.
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Par vik_thor le 18 Septembre 2016 à 20:40
Je ne suis que celui
qui marche à tes côtés,
en tes rêves ravis
et ta joie d'exister.
Tout le sel de ta vie
je ne peux savourer,
sous ton coeur épanoui
je ne fais que passer.
Quand la vie te sourit
que tu es enchantée,
repue de tes envies
moi, tu peux m'oublier.
Mais quand ton bonheur fuit
sous des ciels déchirés,
tes ailes tu replies
et tu viens te poser.
Avec tous tes ennuis
tes peines éplorées,
en mes bras attendris
tu cours te réfugier.
Alors tu te désoles
brisant tes aventures
tu brûles tes idoles
pour toujours tu le jures .
Et moi je te soutiens
dans ce que tu seras
même si je sais bien
que rien ne changera.
Car ton coeur est trop grand
pour ne plus s'enflammer
sur un nouvel amant
tu es née pour aimer.
Je ne suis que celui
qui vais à tes côtés,
mais je suis ton ami
pour ton éternité...
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Par vik_thor le 14 Septembre 2016 à 12:39
Les vieux ne sourient qu'en dimanche
quand on vient leur rendre visite,
s'animant sous leurs mèches blanches
dans leur cocon ils nous invitent.
Sur les murs les photos jaunies
racontent leur monde d'antan
parcouru dans une autre vie
celle où ils existaient vraiment.
Dans le salon aux bois cirés
quelques fleurs sur un guéridon
près de la fenêtre fermée
deux fauteuils usés font salon.
C'est d'ici qu'ils scrutent le monde
qui les oublie de plus en plus
où les souvenirs vagabondent
en recherche du temps perdu.
Ils ne sortent plus ou si peu
si ce n'est pour accompagner
un des leurs encore plus vieux
jusqu'au bout, le dernier carré.
D'ailleurs les vieux ne meurent pas
ils nous quittent tout simplement
pour retrouver dans l'au-delà
tous ceux qui sont partis avant.
Les vieux ne sourient qu'en visite
lorsque l'on vient les retrouver
et à petits pas ils s'agitent
dans leur cocon pour nous aimer.
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Par vik_thor le 7 Septembre 2016 à 19:26
Tout d'abord Hugo est là
que je croise les soirs tout gris
il veille sur Esméralda
en Notre Dame de Paris..
Je l'aperçois qui me sourit
Souvent je rencontre Zola,
quand mes rêves s'ombrent de noir
il aime toujours sa Nana
et Germinal me rend l'espoir.
Je l'entends qui me salue
Et puis il y a Aragon
à toujours révolutionner
les amoureux dans leur passion
heureux celui qui meurt d'aimer.
Je le sens qui m'accompagne
Ensuite viennent leurs enfants
grandis dans la foi de leurs mots
chantres d'une paix sans tourments
d'un monde qu'ils nous rendent beau.
Brassens et ses copains d'abord
chantant Margot dans son corsage
auprès de son arbre je dors
sous ses oiseaux de passage.
Férré et son temps qui s'en va
quand il aime sa jolie môme
mais avec lui tout est extra
quand il chante ses fantômes.
Mais lorsque je prie Barbara
en mes soirées plombées de pluie
l'aigle noir m'emporte au-delà
m'enfonçant au coeur de sa nuit.
Ferrat dans ses montagnes belles
chasse la nuit et le brouillard
que serai-je sans toi menestrel
de l'amour tu en es son art.
Brel surtout ne me quitte pas
dans cette valse à mille temps
où je t'écoute pas à pas
tandis que tu passes au suivant.
Je les vois tous qui nous enchantent
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