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Par vik_thor le 30 Août 2021 à 20:18
Quatre heures au cadran
c'est la nuit, le matin?
le sommeil est absent
et l'esprit incertain.
Et je pense en tirets
en points de suspension
suivis de guillemets
points d'interrogation.
J'écris en parenthèses
dans la ponctuation
qui fait de l'exégèse
dans ma tête en fusion.
Quatre heur' quinze au cadran
quart d'heure de délire
où les mots à présent
n'ont plus rien à me dire...
Sinon qu'ils ont jailli
d'une âme perturbée
projetant leurs débris
en vrac sur le papier.
Ce n'est pas une prose
encore moins un recueil
ce n'est que la névrose
d'un inventaire du deuil.
A vouloir tout écrire
voilà que je m'écrie
ma plume doit souffrir
de se répandre ainsi.
Cinq heur' c'est pas trop tôt
pour fuir une nuit blanche
noire de tous ses maux
mon cerveau je débranche.
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Par vik_thor le 11 Janvier 2017 à 22:20
Je suis poète maudit
aux maux dits souvent médits,
médités pour m'éviter
médusés pour m'évincer...
M'avancer sous les auvents
m'éventer des paravents,
j'invente des vérités
je vante mes vers cités.
Véracités décriées
diversités déclinées,
des lettres hémorragiques
je deviens les mots statiques...
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Par vik_thor le 11 Janvier 2017 à 22:05
Pour toujours écrire
jusqu'à en souffrir
et même en mourir
pour y revenir.
Déchirer sa peau
extirper ses maux
vider son cerveau
de tous ses brûlots.
Dénuder son coeur
privé de bonheur,
vider la noirceur
de tous ses malheurs
Ecrire en versant
des larmes de sang
sur le noir roman
de tous ses serments.
Pour toujours écrire
jusqu'à en souffrir
et même en mourir
pour y revenir.
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Par vik_thor le 10 Janvier 2017 à 17:53
C'est un cri dans la nuit
quand le ciel se déchire
sur un lit d'insomnies
meurtries de souvenirs.
Un sanglot sous la lune
pour des larmes de sang
sur des draps d'infortune
chiffonnée de tourments.
Une voix dans la brume
s'élevant jusqu'aux cieux
pour clamer l'amertume
d'un destin malheureux.
La complainte d'un fou
qui croyait que l'amour
durerait jusqu'au bout
d'un envol sans retour.
Le désarroi du sort
atteint au plus profond
de son très grand malheur
c'est donc cela la mort?
C'est un cri dans la nuit
qui résonne au lointain
pour hurler à l'envie:
je t'en supplie, reviens!
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Par vik_thor le 8 Janvier 2017 à 13:59
Un homme aussi ça pleure
souvent de l'intérieur
pour y cacher ses larmes
quand la douleur désarme.
La vie fait les soupirs
de tous les souvenirs
parfois gais souvents noirs
des destinées sans gloire.
Le soleil n'a plus d'or
dans le ciel de noirceur
aux nuages figés
comme un coeur terrassé.
Les oiseaux ne sont plus
que messagers perdus
de ces tristes journées
passées à ressasser.
Le vent vient s'écraser
sur les arbres courbés
les roses sont flétries
sous les intempéries.
Quand il reprend la route
aux pavés noirs de doutes
au voyage incertain
qu'importe c'est la fin.
Un homme aussi ça pleure
souvent de l'intérieur
pour contenir ses peines
quand la douleur l'enchaîne.
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Par vik_thor le 6 Janvier 2017 à 21:47
D'une blessure je suis né,
collision de deux égarés,
leur fracture j'ai tant été
qu'ils ne m'ont jamais accepté.
Au parcours de la destinée
la case enfance j'ai sauté,
paumé je l'ai toujours été
en la prison souvent tombé.
Je suis parti pour guerroyer
au nom de la paix proclamée,
champs de mines j'ai labourés
corps mutilés j'ai récoltés.
J'ai voulu, cette cruauté
au monde entier en témoigner,
à dénoncer tous ces charniers
je n'ai réussi qu'à gêner.
Sur tout ce monde j'ai erré
et souvent me suis égaré
sur bien des chemins détournés,
je n'y ai jamais rien gagné.
C'est alors que j'ai rencontré
cet ange que j'ai tant aimé,
je désirais me racheter
mais je n'y suis point arrivé.
A la fin de ce long sentier
s'achève enfin ma destinée,
triste l'horizon s'est voilé
ne me reste qu'à m'allonger.
D'une fracture je suis né,
provoquée par deux égarés,
ils m'ont tellement blessé
que je n'ai pu m'accepter.
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Par vik_thor le 5 Janvier 2017 à 19:17
J'ai vécu dans tes yeux
sous le bleu de tes ciels,
brûlé de mille feux
sur tes lèvres de miel.
Dans tes bras j'ai rêvé
à refaire le monde,
sur tes seins espéré
une terre féconde.
Puis tu es repartie
ou bien je t'ai quittée,
qu'importe, c'est ainsi
l'amour nous a laissés.
Avec tous ces silences
qui me parlent de toi,
et ces mots en souffrance
qui déclinent sans voix.
Dans cette maison vide
pleine de ton absence
je prépare un suicide,
ma fin par délivrance.
De la vie au trépas
des rêves au néant,
il n'y a plus qu'un pas
que j'esquisse en souriant.
Tu me tues j'aime ça
sur moi tombe le voile,
je m'éteins dans tes pas
je touche les étoiles.
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Par vik_thor le 5 Janvier 2017 à 19:05
Un très bon anniversaire
à tous les anniversaires
les bons comme les mauvais
c'est le jour de tous les souhaits.
Celui de l'enfant chéri
qui de plus en plus grandit
ou celui de ses parents
qui s'enfoncent dans le temps.
Mais aussi des disparus
de leur vie ne restent plus
que les absences qu'on compte
les souvenirs qu'on raconte.
C'est le moment des bougies
allumées pour aujourd'hui
que ce soit sur un gâteau
ou devant une photo.
Un très bon anniversaire
à tous les anniversaires
les bons comme les mauvais
c'est le jour de tous les souhaits.
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Par vik_thor le 3 Janvier 2017 à 18:10
Et tandis que le froid
sous la lune qui croît
viole la nuit des gueux
le poète s'émeut.
Lorsque les enfants pleurent
blessés par le malheur
de n'avoir aucun rêve
sa plume se relève.
Et pendant que les bombes
écrasent les colombes
au nom d'Etats infâmes
il écrit de son âme.
Alors que la famine
les nations extermine
dans un monde sans coeur
impuissant il se meurt.
Le poète se perd
dans un soleil si clair
qu'il ne voit plus son sang
s'écouler lentement.
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Par vik_thor le 22 Décembre 2016 à 17:35
Une larme qui coule
sur ta joue de satin
la peine se déroule
de ton coeur en chagrin.
Je n'ose t'approcher
de ma main qui frémit
je ne puis t'apporter
un instant de répit.
Cette main qui ne veut
que te réconforter,
caresser tes cheveux
sur ta nuque penchée.
Mais comme c'est étrange
de te trouver ainsi
tu parais comme un ange
tombé du Paradis.
Et sur tes lèvres closes
la larme vient mourir
en espérant, morose,
le retour de tes rires.
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