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Par vik_thor le 22 Décembre 2016 à 17:17
D'abord il y a toi
qui manque à ma vie
mais que j'aperçois
en tous ces meurtris.
Comme cet enfant
tapis sous les bombes
pleurant sa maman
avant qu'il ne tombe.
Et ces malheureux
couchés dans la rue
qui ne sont plus eux
d'avoir disparu.
La femme battue
que l'on fait souffrir
et qui n'en peut plus
jusqu'à en mourir.
Ou bien le migrant
fuyant sa misère
qui risque son sang
pour un bout de terre.
Toutes ces blessures
d'un monde sans loi
où rien ne perdure
hormis ses effrois.
D'abord il y a toi
qui manque à ma vie
mais je t'aperçois
alors je survis.
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Par vik_thor le 21 Décembre 2016 à 20:39
Elle était donc là cette vieille femme
qui n'a jamais voulu toucher mon âme
ou que je n'ai pas eu envie d'aimer
qu'importe on n'a pas pu se rapprocher.
Elle a passé sa vie à m'oublier
j'ai vécu la mienne à désespérer,
pour elle mon destin n'était qu'absence
pour moi une véritable souffrance.
Elle était donc là cette vieille harpie
toute recroquevillée dans son lit
je voulais voir dans ses yeux la douleur
que je n'ai cessé de taire en mon coeur.
Je n'y ai vu qu'une grande tristesse
c'était un peu comme de la tendresse
qu'elle voulait offrir entre deux maux
d'une existence qui s'éteint sans mot.
Elle était donc là cette vieille dame
déjà fantôme de ce mélodrame,
elle est partie sans un cri, doucement
et elle me manque déjà, maman.
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Par vik_thor le 21 Décembre 2016 à 20:33
Quand nous t'avons croisée
pour la première fois
tu fus si effacée
qu'on ne prit garde à toi.
Mais tu nous as suivis
jetant ton dévolu
sur elle, démunie,
que tu ne lâches plus.
Tu t'installes entre nous
afin de l'attirer
dans ce monde si flou
qu'elle en revient brisée.
Et pendant ses absences
je pleure notre amour
qui se perd dans l'errance
de ces sombres détours.
Ta présence s'accroit
je la perds un peu plus,
elle me dit parfois:
s'il te plait, qui es-tu?
Alors je te maudis
en hurlant de colère,
rivale tant honnie
je te hais... Alzheimer !
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Par vik_thor le 21 Décembre 2016 à 20:31
Là où tu t'en vas
il n'est plus de roses
ni de blancs lilas,
mais noires ecchymoses..
Le chemin que tu prends
est bordé de ronces
déchirant tes flancs,
en nos coeurs s'enfoncent.
Sur ce lit d'épines
linceul de tourments,
ton âme ravine
nos larmes au néant.
Dans ta vie de gris
un ciel noir s'étend,
te couvre de nuit,
te prend lentement.
Image lointaine
tu t'effaces, usée
tu fuis, incertaine,
du monde, éplorée.
Ne reste qu'un fil
petit brin d'amour
que nous gardons, fragile,
espérant ton retour...
Là où tu t'en vas
il n'est plus de roses
ni de blancs lilas,
mais noires ecchymoses..
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Par vik_thor le 21 Décembre 2016 à 17:59
Déjà plus de deux mille ans
que sur cette croix j'attends
que les hommes soient meilleurs
pour un peu plus de bonheur.
Mais ils ne savent quoi faire
sinon la guerre à leurs frères
détruisant l'humanité
avec leurs atrocités.
Ils font mourir les enfants
coupables d'être innocents
semant la désolation
ils détruisent les nations.
Alors permettez-moi, Père,
de redescendre sur terre
m'occuper de mes brebis
j'arrive avec mes Uzis!!!
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Par vik_thor le 21 Décembre 2016 à 17:21
Ta putain de vie
entre chien et loup,
quand tout te sourit
lorsque tu perds tout.
Porter ton bonheur
jusqu'au paradis,
tomber de douleur
quand l'amour finit.
De l'aube au déclin
tes jours se déroulent,
de rire en chagrin
tes rêves s’écroulent.
Etre femme ou homme
tu voudrais aimer
bonheur maximum
avant de pleurer.
Entre bien et mal
tu meurs doucement,
de nuits impériales
en matins puants...
Ta putain de vie
entre chien et loup,
quand tout te sourit
lorsque tu perds tout.
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Par vik_thor le 21 Décembre 2016 à 17:11
Combien de mots
feront défaut
quand l'encrier
sera versé
sur le grimoire
de mes histoires.
Combien de maux
auront ma peau
lorsque ma plume
sera posthume
sous la blessure
des impostures.
Combien d'émaux
seront cristaux
de ces douleurs
sorties du coeur
partir au loin
sera ma fin.
Amis du soir
et des espoirs
voici la nuit
tout se finit,
reste demain
autre destin.
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Par vik_thor le 21 Décembre 2016 à 11:34
Aujourd'hui c'est dimanche
c'est leur jour de visite
je sens mon coeur qui flanche
les charognards s'invitent.
Ils m'offrent des muffins
remontent l'édredon
tapotent le coussin
et me sourient, les cons.
Lui, il se dit mon fils
flanqué de cette grue
aux allures de saucisse
qui se prend pour ma bru.
Et que dire du mioche
à tête de panais
et menton en galoche
qui bave sur mon plaid.
Ils osent demander
si je suis bien ici
alors qu'ils m'ont chassé
de ce qui fut mon nid.
Où se sont envolés
ma petite maison
mon chien, le potager
et le petit chaton.
C'est pour mon bien dit-on
pour ne pas rester seul
ici c'est la prison
j'ai vraiment pas de bol.
Et puis, y a les sous
que j'aurais soi-disant
ils ont cherché partout
zéro jusqu'à présent.
Alors ils me chouchoutent
pour mieux me questionner
ma mémoire en déroute
ne peut les contenter.
C'est encore un dimanche
où ils s'en vont sans rien
pour moi c'est jour de chance
Alzheimer c'est trop bien.
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Par vik_thor le 20 Décembre 2016 à 21:36
Le briquet, la cuillère
et juste un peu de poudre
je vous laisse mes frères
je veux sentir la foudre.
J'appuie sur le piston
la seringue répand
en moi tout le poison
qui chasse les tourments.
J'ai le feu dans les veines
brûlant tous les démons
se consume la haine
de cette vie de con.
Le noir devient tout rouge
comme mon sang qui bout
en moi plus rien ne bouge
je quitte ce corps mou.
Je suis un arc-en-ciel
au-dessus des nuages
j'ai perdu tout le fiel
de ce destin sauvage.
Je flotte dans l'éther
tout près du Paradis
je deviens courant d'air
libre tel l'infini.
Voilà mes yeux se voilent
je m'éteins doucement
je rêvais des étoiles
je les touche à présent.
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Par vik_thor le 20 Décembre 2016 à 21:25
Je voulais être un oiseau
me voici fauché de haut
mon sang roule au caniveau
c'est l'overdose de trop.
Les copains de la cité
les p'tits joints de nos soirées
les nanas pour emballer
tout cela je vais laisser.
La vie que j'aurais aimée
que je n'ai jamais trouvée
où j'aurais pu exister
je la laisse de côté.
J'ai vécu à l'arraché
car il fallait s'imposer
je m'en vais diminué
la drogue m'a déchiré.
Je voulais voler bien haut
pour oublier tous mes maux
planer au-dessus des eaux
mais voilà, j'étais accro.
.......................................
Paradis artificiels
un peu de septième ciel
en réalité l'enfer
tu ne peux plus t'en défaire.
A te fourrer dans les veines
cette daube qui gangrène
tu bouffes toute ta vie
tu vas crever, c'est ainsi.
Où t'en vas-tu comme ça
à ramper comme les rats
dans ce sombre caniveau
qui sera bientôt tombeau.
Dans la cité les dealers
sont toujours les fossoyeurs
d'une jeunesse bradée
la tienne est déjà soldée.
Paradis artificiels
et réveils pestilentiels
tu t'éteins entre les deux
avant de partir, adieu...
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