•  

    Je veux être mésange

    afin de me poser

    sur l'épaule d'un ange

    pour mieux te retrouver.

     

    Je veux être nuage

    pour m'élever plus haut

    caresser ton visage

    parmi les angelots.

     

    Je veux être cristal

    pour iriser le feu

    de toutes ces étoiles

    où tu reposes heureux.

     

    Je veux être soleil

    pour briller sur ton nom

    quand l'horizon te veille

    jusqu'à son extinction.

     

    je veux être pour toi

    le gardien de ton coeur

    celui qui n'oublie pas

    que tu es son bonheur.

     

    Je veux être mésange

    afin de t'apporter

    la caresse d'un ange

    pour mieux te protéger.


  •  

    Je voudrais vous écrire

    mais je n'ai plus de sang

    mon cœur a du s'ouvrir

    sur de nombreux tourments

     

    J'aimerais vous conter

    les rêves que jamais

    je ne peux partager

    me restent les regrets.

     

    Le monde devient sombre

    je me perds dans le noir

    errant dans la pénombre

    je cherche un peu d'espoir.

     

    Mais je ne trouve rien

    que je puisse espérer,

    n'existe plus le bien

    le mal l'a terrassé.

     

    Avec toutes ces guerres

    brûlant l'humanité,

    sous les feux de l'enfer

    la terre s'est damnée.

     

    Et toutes ces horreurs

    famine, atrocités

    innocents qui se meurent

    enfants assassinés.

     

    Ou comme cette nuit

    sous des feux de lumière

    un monstre a tout détruit

    en folie meurtrière.

     

    Je voudrais vous écrire

    mais je n'ai plus de sang

    à force de souffrir

    sur ces nombreux tourments.


  •  

    Je les vois

    près de moi

    des premiers

    aux derniers.

     

    Invisibles

    inaudibles

    tout autour

    nuit et jour.

     

    Blanc de peau

    noir de maux

    je les sens

    dans mon sang.

     

    Ils m'attendent

    en offrande

    ils m'invitent

    dans leur suite.

     

    Je les suis

    d'une vie

    qui s'achève

    sans un rêve.

     

    Je les vois

    près de moi

    m'entourer,

    m'emporter.


  •  

     

    L'absence c'est d'abord

    un froid comme la mort,

    des scènes sans décors

    aux gammes sans accords,

    des jours sans une aurore

    sous des ciels incolores.

     

    L'absence est de surcroît

    déchirure, désarroi,

    le trouble des émois

    envolés tout là- bas,

    fêlure qu'on perçoit

    au plus profond de soi.

     

    L'absence c'est aussi

    tout ce qui n'est plus dit,

    silence qui grandit

    dans ces mots qu'on relit,

    rires que l'on n'oublie

    chargés de nostalgie.

     

    L'absence est trop souvent

    le cri désespérant

    de celui qui attend

    debout dans le néant

    un recommencement,

    ce qui était avant...


  • Elle avance lentement

    vers ce monde qui l'attend

    je la suis dans ses silences

    cheminant sur ses absences.

     

    Je veux lui dire combien

    je l'aime dans ces matins

    où elle cherche sa vie

    mais je me retiens, meurtri.

     

    Dans son temps elle se perd

    souvent demain c'est hier

    c'est comme une nuit sans fin

    du crépuscule au matin.

     

    Je veux lui dire comment

    je souffre de ces moments

    où elle perd de son âme

    mais je me tais sur son drame.

     

    Elle n'a plus de tourments

    mais ses rires sont absents

    sa vie est un plat chemin

    qui l'entraîne vers la fin.

     

    Je veux lui dire surtout

    que je l'aime comme un fou

    quand elle oublie mon visage

    mais je m'abstiens, sans courage.

     

    Elle s'en va doucement

    me quitte discrètement

    dans le flou de ses pensées

    qui sont déjà mon passé.

     

    Je veux lui dire toujours

    qu'elle fut le seul amour

    que je garde dans mon cœur,

    je lui dois tout mon bonheur.

     


  •  

    Tout ce qui ne meurt pas

    fait de notre destin

    ce qui nous restera

    mais que sera demain?

     

    Une planète usée

    de s'être trop offerte

    à cette humanité

    qui l'a  rendue inerte.

     

    Une terre blessée

    de ses nombreuses guerres

    qui n'ont rien apporté

    sinon haine et misère.

     

    Un monde pollué

    aux océans poubelles

    et forêts dévastées

    des fournaises du ciel.

     

    Tout ce qui ne meurt pas

    fait de notre destin

    ce qui nous restera

    que serons-nous demain?

     

    Car c'est ici que j'aime

    les hôtes de mes rêves

    de mes mots de bohème

    je les couvre sans trêve.

     

    Je peins de poudre d'or

    la route du soleil 

    qui brille en leur demeure

    quand le printemps s'éveille.

     

    Au lit de leurs rivières

    naissant de la cascade

    je rends la source claire

    pour belles escapades.

     

    Je soustrais les enfants

    des bombes meurtrières

    pour les rendre aux mamans

    que le bonheur libère.

     

    J'efface la misère

    de tous ceux qui n'ont rien

    je les rends beaux et fiers

    en nouveaux lendemains.

     

    Tout ce qui ne meurt pas

    fait de notre destin

    ce qui nous restera

    qu'en ferons-nous demain?


  • Je voulais vous écrire

    mais je n'ai plus de sang

    mon cœur a du s'ouvrir

    sur de nombreux tourments.

     

    J'aurais pu vous conter

    les rêves que jamais

    je n'ai pu partager

    me restent les regrets.

     

    Le monde devient sombre

    je me perds dans le noir

    errant dans la pénombre

    je cherche un peu d'espoir.

     

    Mais je ne trouve rien

    qui m'incite à rester

    il n'est plus rien du bien

    le mal l'a terrassé.

     

    Au travers de ces guerres

    brûlant l'humanité,

    comme aux feux de l'enfer

    la terre s'est damnée.

     

    En  toutes ces misères

    famine, atrocités

    innocents qu'on altère

    enfance assassinée.

     

    Ne reste des étoiles

    que je ne peux atteindre

    que l'ombre de leurs voiles

    pourrai-je les rejoindre...

     

    Je voulais vous écrire

    mais je n'ai plus de temps

    mon cœur s'en vient mourir

    sur ces nombreux tourments.

     


  •  

    Toutes ces nuits blanches

    de rêves trop noirs

    quand le cœur s'épanche

    sur le désespoir.

     

    Que de draps froissés

    dans des insomnies

    d'avoir trop pleuré

    les bonheurs enfuis.

     

    La lune se lâche

    en demi-sommeils

    l'aurore se fâche

    en cruels réveils..

     

    Et le jour achève

    en matins blafards

    toutes ces nuits brèves

    de leurs cauchemars.

     

    C'est l'instant choisi

    entre chien et loup

    de subir la vie

    et ses mauvais coups.

     

    Toutes ces questions

    restées sans réponses

    dans la confusion

    d'un sort qui renonce.


  • un écrit qui ne se lit pas mais qui se crie... de désespoir!

     

    Ils sont présents

    ils sont partout

    couverts de sang

    au fond du trou.

     

    La Palestine

    et ses enfants

    qu'on assassine

    allégrement.

     

    Ou la Syrie

    démantelée

    de ces tueries

    pour la raser.

     

    Ils sont au loin

    ils sont partout 

    couverts de faim

    au fond du trou.

     

    Les Africains

    sur cette terre

    qui n'est plus rien

    qu'un cimetière.

     

    Ou les migrants

    sur leurs bateaux

    tout en rêvant

    l'Eldorado.

     

    Ils sont vers moi

    ils sont partout

    couverts de froid

    au fond du trou.

     

    Les sans abris

    dans leur galère

    leur seule vie

    c'est la misère.

     

    Ou les exclus

    de notre coeur

    ces inconnus

    par leur couleur.

     

    Ils vont en moi

    d'être partout

    couverts d'effroi

    sortant du trou.

     


  •  

    S'écrier d'écrire

    à n'en plus finir

    jusqu'à en souffrir

    et même en mourir.

     

    Déchirer les nuits

    d'une plume aigrie

    sur des mots maudits

    de peurs et d'envies.

     

    Pourfendre les jours

    de cris sans détours

    à l'encre qui court

    en de maux trop lourds.

     

    La main se délie

    d'un fil qui médit

    tandis que l'esprit

    vaque à l'infini.

     

    La page s'épelle

    de tâches rebelles

    tel un arc-en-ciel

    de gris et de fiel.

     

    Cette encre qui roule

    ces larmes qui coulent

    la lie se déroule

    la vie se défoule.

     

    S'écrier d'écrire

    à n'en plus finir

    jusqu'à en souffrir

    et même en mourir.

     

     





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