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Par vik_thor le 19 Décembre 2016 à 20:29
Je veux être mésange
afin de me poser
sur l'épaule d'un ange
pour mieux te retrouver.
Je veux être nuage
pour m'élever plus haut
caresser ton visage
parmi les angelots.
Je veux être cristal
pour iriser le feu
de toutes ces étoiles
où tu reposes heureux.
Je veux être soleil
pour briller sur ton nom
quand l'horizon te veille
jusqu'à son extinction.
je veux être pour toi
le gardien de ton coeur
celui qui n'oublie pas
que tu es son bonheur.
Je veux être mésange
afin de t'apporter
la caresse d'un ange
pour mieux te protéger.
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Par vik_thor le 19 Décembre 2016 à 20:22
Je voudrais vous écrire
mais je n'ai plus de sang
mon cœur a du s'ouvrir
sur de nombreux tourments
J'aimerais vous conter
les rêves que jamais
je ne peux partager
me restent les regrets.
Le monde devient sombre
je me perds dans le noir
errant dans la pénombre
je cherche un peu d'espoir.
Mais je ne trouve rien
que je puisse espérer,
n'existe plus le bien
le mal l'a terrassé.
Avec toutes ces guerres
brûlant l'humanité,
sous les feux de l'enfer
la terre s'est damnée.
Et toutes ces horreurs
famine, atrocités
innocents qui se meurent
enfants assassinés.
Ou comme cette nuit
sous des feux de lumière
un monstre a tout détruit
en folie meurtrière.
Je voudrais vous écrire
mais je n'ai plus de sang
à force de souffrir
sur ces nombreux tourments.
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Par vik_thor le 15 Décembre 2016 à 21:14
Je les vois
près de moi
des premiers
aux derniers.
Invisibles
inaudibles
tout autour
nuit et jour.
Blanc de peau
noir de maux
je les sens
dans mon sang.
Ils m'attendent
en offrande
ils m'invitent
dans leur suite.
Je les suis
d'une vie
qui s'achève
sans un rêve.
Je les vois
près de moi
m'entourer,
m'emporter.
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Par vik_thor le 15 Décembre 2016 à 21:07
L'absence c'est d'abord
un froid comme la mort,
des scènes sans décors
aux gammes sans accords,
des jours sans une aurore
sous des ciels incolores.
L'absence est de surcroît
déchirure, désarroi,
le trouble des émois
envolés tout là- bas,
fêlure qu'on perçoit
au plus profond de soi.
L'absence c'est aussi
tout ce qui n'est plus dit,
silence qui grandit
dans ces mots qu'on relit,
rires que l'on n'oublie
chargés de nostalgie.
L'absence est trop souvent
le cri désespérant
de celui qui attend
debout dans le néant
un recommencement,
ce qui était avant...
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Par vik_thor le 7 Décembre 2016 à 21:18
Elle avance lentement
vers ce monde qui l'attend
je la suis dans ses silences
cheminant sur ses absences.
Je veux lui dire combien
je l'aime dans ces matins
où elle cherche sa vie
mais je me retiens, meurtri.
Dans son temps elle se perd
souvent demain c'est hier
c'est comme une nuit sans fin
du crépuscule au matin.
Je veux lui dire comment
je souffre de ces moments
où elle perd de son âme
mais je me tais sur son drame.
Elle n'a plus de tourments
mais ses rires sont absents
sa vie est un plat chemin
qui l'entraîne vers la fin.
Je veux lui dire surtout
que je l'aime comme un fou
quand elle oublie mon visage
mais je m'abstiens, sans courage.
Elle s'en va doucement
me quitte discrètement
dans le flou de ses pensées
qui sont déjà mon passé.
Je veux lui dire toujours
qu'elle fut le seul amour
que je garde dans mon cœur,
je lui dois tout mon bonheur.
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Par vik_thor le 1 Décembre 2016 à 20:01
Tout ce qui ne meurt pas
fait de notre destin
ce qui nous restera
mais que sera demain?
Une planète usée
de s'être trop offerte
à cette humanité
qui l'a rendue inerte.
Une terre blessée
de ses nombreuses guerres
qui n'ont rien apporté
sinon haine et misère.
Un monde pollué
aux océans poubelles
et forêts dévastées
des fournaises du ciel.
Tout ce qui ne meurt pas
fait de notre destin
ce qui nous restera
que serons-nous demain?
Car c'est ici que j'aime
les hôtes de mes rêves
de mes mots de bohème
je les couvre sans trêve.
Je peins de poudre d'or
la route du soleil
qui brille en leur demeure
quand le printemps s'éveille.
Au lit de leurs rivières
naissant de la cascade
je rends la source claire
pour belles escapades.
Je soustrais les enfants
des bombes meurtrières
pour les rendre aux mamans
que le bonheur libère.
J'efface la misère
de tous ceux qui n'ont rien
je les rends beaux et fiers
en nouveaux lendemains.
Tout ce qui ne meurt pas
fait de notre destin
ce qui nous restera
qu'en ferons-nous demain?
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Par vik_thor le 28 Novembre 2016 à 09:10
Je voulais vous écrire
mais je n'ai plus de sang
mon cœur a du s'ouvrir
sur de nombreux tourments.
J'aurais pu vous conter
les rêves que jamais
je n'ai pu partager
me restent les regrets.
Le monde devient sombre
je me perds dans le noir
errant dans la pénombre
je cherche un peu d'espoir.
Mais je ne trouve rien
qui m'incite à rester
il n'est plus rien du bien
le mal l'a terrassé.
Au travers de ces guerres
brûlant l'humanité,
comme aux feux de l'enfer
la terre s'est damnée.
En toutes ces misères
famine, atrocités
innocents qu'on altère
enfance assassinée.
Ne reste des étoiles
que je ne peux atteindre
que l'ombre de leurs voiles
pourrai-je les rejoindre...
Je voulais vous écrire
mais je n'ai plus de temps
mon cœur s'en vient mourir
sur ces nombreux tourments.
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Par vik_thor le 26 Novembre 2016 à 21:15
Toutes ces nuits blanches
de rêves trop noirs
quand le cœur s'épanche
sur le désespoir.
Que de draps froissés
dans des insomnies
d'avoir trop pleuré
les bonheurs enfuis.
La lune se lâche
en demi-sommeils
l'aurore se fâche
en cruels réveils..
Et le jour achève
en matins blafards
toutes ces nuits brèves
de leurs cauchemars.
C'est l'instant choisi
entre chien et loup
de subir la vie
et ses mauvais coups.
Toutes ces questions
restées sans réponses
dans la confusion
d'un sort qui renonce.
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Par vik_thor le 15 Novembre 2016 à 20:38
un écrit qui ne se lit pas mais qui se crie... de désespoir!
Ils sont présents
ils sont partout
couverts de sang
au fond du trou.
La Palestine
et ses enfants
qu'on assassine
allégrement.
Ou la Syrie
démantelée
de ces tueries
pour la raser.
Ils sont au loin
ils sont partout
couverts de faim
au fond du trou.
Les Africains
sur cette terre
qui n'est plus rien
qu'un cimetière.
Ou les migrants
sur leurs bateaux
tout en rêvant
l'Eldorado.
Ils sont vers moi
ils sont partout
couverts de froid
au fond du trou.
Les sans abris
dans leur galère
leur seule vie
c'est la misère.
Ou les exclus
de notre coeur
ces inconnus
par leur couleur.
Ils vont en moi
d'être partout
couverts d'effroi
sortant du trou.
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Par vik_thor le 28 Octobre 2016 à 10:33
S'écrier d'écrire
à n'en plus finir
jusqu'à en souffrir
et même en mourir.
Déchirer les nuits
d'une plume aigrie
sur des mots maudits
de peurs et d'envies.
Pourfendre les jours
de cris sans détours
à l'encre qui court
en de maux trop lourds.
La main se délie
d'un fil qui médit
tandis que l'esprit
vaque à l'infini.
La page s'épelle
de tâches rebelles
tel un arc-en-ciel
de gris et de fiel.
Cette encre qui roule
ces larmes qui coulent
la lie se déroule
la vie se défoule.
S'écrier d'écrire
à n'en plus finir
jusqu'à en souffrir
et même en mourir.
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