• Une larme

     

    Une larme qui coule

    sur ta joue de satin

    la peine se déroule

    de ton coeur en chagrin.

     

    Je n'ose t'approcher

    de ma main qui frémit

    je ne puis t'apporter

    un instant de répit.

     

    Cette main qui ne veut

    que te réconforter,

    caresser tes cheveux

    sur ta nuque penchée.

     

    Mais comme c'est étrange

    de te trouver ainsi

    tu parais comme un ange

    tombé du Paradis.

     

    Et sur tes lèvres closes

    la larme vient mourir

    en espérant, morose,

    le retour de tes rires.

    « D'abord il y a toiLa bonne année »