Quand je te tutoie
c'est larmes d'émoi,
quand je te tue, toi
c'est l'arme de moi.
Mais si je vouvoie
je ne connais rien,
mais si je vous vois
jeune con n'est rien.
La diction défait
les mots dits sans foi,
l'addiction des faits
les maudit cent fois.
J'ai su tout cela
le temps s'est placé,
Jésus tousse là
l'étang s'est glacé.
La rumeur descend
de ses locataires,
la rue meurt du sang
de ces loques à terre.
C'est quelles pensées
qui t'ont appâté,
séquelles pansées
quittons épatés.
Je vous laisse aimer
ces vérités tues,
je voulais semer
sévère et têtu.
Au banquet des preux
et des valeureux
je t'invite à boire
le vin de la gloire
Que nos sangs se mêlent
aux feux d'hydromel,
et ceux de nos belles
montées jusqu'au ciel
Que nos chants glorieux
dérangent les dieux
nos rires cyniques
leur fasse la nique.
On pourra ainsi
quitter cette vie
que l'on a baisée
comme des guerriers...
Qu'importe qui es-tu
ni même d'où tu viens
vers moi tu es venue
pour me tendre la main.
Qu'importe qui je suis
en ce jour qui se lève
pour moi tu es la vie
que j'ai toujours en rêve.
Qu'importe qui de nous
apporte cet amour
qui fait de nous un tout
nous liant pour toujours.
Un battement de ses ailes
et mon cœur en dévotion
s'embrase jusqu'au ciel
arrive mon papillon.
Il se pose sur la rose
l'accueillant de ses pétales
pour une parfaite osmose
en ballet subliminal.
C'est l'instant que je choisis
pour déclarer ma passion
agenouillé je lui écrit...
"je t'aime mon papillon".
et c'est la révolution
dans mon coeur qui s'interpelle
pour ce charmant papillon.
Aime-moi d'un trait
celui qui transperce
mon coeur en arrêt
des rêves qui bercent.
Enlace mes soupirs
d'une étreinte sans fin
assouvis mes désirs
en tendres câlins.
Princesse d'une nuit
ou ribaude du matin
tu es mon égérie
je deviens ton pantin.
il suffirait de presque rien
pour que ma plume je déchaîne
que je devienne galérien
d'une barque chargée de haine.
Une enfant que l'on extermine
un ange de plus dans les cieux,
putain de vie qui abomine
tous ces malades monstrueux.
Ne seront plus tous ces matins
où tu éclosais à la vie,
ils seront pour ton assasin
relogé, chauffé et nourri.
Colère, chagrin et révolte
emplissent mon coeur dévasté
cette société désinvolte
ne sait donc plus nous protéger?
De nos orgasmes
restent des miasmes
mais de ces spasmes
peu de fantasmes.
De cette baise
rien de balèze
comme un malaise
que rien n'apaise.
Quand on couchait
on se touchait
mais pas trop près
ça nous calmait.
Des corps à corps
où on s'endort
c'était le sort
de nos accords.
Et dans le lit
nos coucheries
souvent taries
ont bien péri.
de ce marasme
peu d'enthousiasme.
Faiseur de mots,
de vos écrits
je prends les beaux
que je marie.
Chercheur de maux,
de tous vos cris
j'entends l'écho
que je relie.
Voleur d'émaux,
c'est vos rubis
sur ces vitraux
que je délie.
Mais que sera demain
quand au bout du chemin
je n'aurai plus ta main
pour t'emporter au loin.
Loin de toutes ces armes
et leur sombre vacarme,
versent toutes nos larmes
dans ton sang couleur parme.
Loin de l'hégémonie
de nos enfants chéris
qui leur vole leur vie
au nom de quoi, de qui?
quand au bord du ravin
pour guider mon destin.
Dans l'amour j'ai chuté
quand je t'ai rencontrée
un soir de solitude
sous la lune trop prude.
Je m'y suis immergé
en perdant mes pensées
noyées d'incertitudes
pour trouver la quiétude.
Dans l'amour j'ai serré
tes griffes acérées,
oiseau de gratitude
j'aime ta plénitude.
Les mots sont intouchables
ils sont l'encre de l'âme,
ils sont inaliénables
inutile d'en faire un drame.
Ils sont universels
le monde leur appartient,
les mots sont fraternels
de l'amour ils sont le lien.
Quand leur magie n'est plus
le bonheur est orphelin,
quand ils deviennent exclus
la liberté s'éteint.
Connexion :