•  

    L'aimer au quotidien

    c'est souvent des silences

    nourris des petits riens

    magnifiant sa présence.

     

    Se lèvent les matins

    en présages heureux

    le soleil est mutin

    de briller en ses yeux.

     

    Ses sourires sont d'or

    des diamants ses baisers

    c'est le plus grand trésor

    que je puisse amasser.

     

    Elle porte l'espoir

    de ma plume sans peur

    qui écrit son histoire

    à l'encre de son coeur.

     

    Cet amour est si grand

    qu'il ne saurait tenir

    en de simples moments

    il faut tout l'avenir.

     

    Je vis à ses côtés

    je marche dans ses pas

    rien ne peut m'arriver

    quand elle est près de moi.

     

    L'aimer au quotidien

    c'est souvent en silence

    selon des petits riens

    brillant de sa présence.


  •  

    Aime-moi d'un p'tit rien

    d'un sourire au matin

    d'un salut anodin,

    de me tendre la main.

     

    Garde-moi près de toi

    ton ombre sera moi

    celle qu'on aperçoit

    quand le soleil décroît

     

    Laisse-moi exister

    doucement à côté

    de ta vie, sans gêner

    simplement pour t'aimer.

     

    Ecris-moi sans raison

    d'un mot, d'une chanson

    d'un trait sur l'horizon

    d'un point de suspension.

     

    Ne m'abandonne pas

    dans ce monde sans foi

    même après mon trépas

    je serai près de toi.

     

    Aime-moi d'un calin

    éclairant mon matin

    d'un p'tit geste serein

    de me prendre en tes mains.

     


  •  

    Elle effleure mes rêves

    de sa plume légère,

    m'entraîne et me soulève

    dans ses mots de lumière.

     

    Elle danse sur mes lèvres

    quand je lis ses poèmes,

    me séduit et m'enfièvre

    quand je loue ses "je t'aime".

     

    Elle chante l'amour

    sur chacun de ses mots

    je suis vieux troubadour

    de sa prose en écho.

     

    Que j'aime cette rose

    que je ne doit couper,

    d'un regard je me pose

    sur la fleur préservée.

     

    Elle me noue dans ses voiles

    tissés d'or et d'argent,

    pour broder des étoiles

    sur mon coeur frémissant.

     

    Je serai son grimoire

    au vélin ceint d'or fin,

    pour coucher ses histoires

    sur un lit de jasmin.

     


  •  

    Quand la mélancolie

    ton regard emplira

    de ses nuages gris,

    pour toi je serai là.

     

    Dans le sel de tes larmes

    tes rires sans éclat

    et tes peurs qui désarment,

    pour toi je serai là.

     

    Sous tes matins de pluie

    quand le glas sonnera

    sur tes rêves enfuis,

    pour toi je serai là.

     

    Dans l'envol du printemps

    quand ton coeur chantera

    sur de nouveaux serments,

    pour toi je serai là.

     

    Sous le soleil ardent

    où s'ouvriront tes bras

    pour d'autres soupirants,

    pour toi je serai là.

     

    Dans les ciels lumineux

    l'amour t'emportera

    près des anges radieux,

    pour toi je serai là.

     


  •  

    Un vent du sud mutin

    berce le  blé qui ploie,

    la rosée du matin

    perle en gouttes de soie,

    un couple de serins

    romance sur les toits...

    Tout ça n'est presque rien

    c'est juste un peu de toi.

     

    Un regard très coquin

    sur un corps en émoi,

    une gorge d'airain

    où des mains se dévoient,

    sur une joue satin

    une larme de joie...

    Tout ça n'est presque rien

    c'est juste un peu de toi.

     

    Un nectar si divin

    pour un festin de roi,

    un parfum de jasmin

    couvre l'entrée d'un bois,

    un rire chérubin

    chasse le désarroi...

    Tout ça n'est presque rien

    c'est juste un peu de toi.

     

    Une esquisse au fusain

    pour un joli minois,

    une histoire sans fin

    où l'amour fait la loi,

    un diamant dans l'écrin

    de mille feux flamboie...

    Tout ça n'est presque rien

    c'est juste un peu de toi.

     

    Une étoile au lointain

    illumine ma voie,

    elle réjouit mon destin

    repousse mes effrois,

    elle guide mon chemin

    en elle, j'ai la foi...

    Si ce n'est presque rien

    tout ce bonheur, c'est toi.


  •  

    Pour te dire combien je t'aime

    laisse-moi t'inventer des mots

    fleuris des rêves que tu sèmes

    résonnant plus haut que l'écho.

     

    Pour t'écrire un simple poème

    il me faudrait tout l'océan

    pour tremper ma plume bohème

    et graver sur le sable blanc.

     

    Ecoute couler la rivière

    qui musarde sous ta croisée

    elle murmure ses prières

    pour que tu puisses nous rester.

     

    L'oiseau se cache pour mourir

    du moins le poète le dit

    tu resteras mon avenir

    même si c'est au Paradis.

     

    Permets-moi de t'aimer encore

    après ton départ annoncé

    nous serons plus forts que la mort

    qui ne pourra nous séparer.


  •  

    Ô garde-moi

    et tu verras

    dans mon coeur blême

    combien je t'aime.

     

    Ecoute-moi

    et tu sauras

    que tous mes rêves

    en toi m'élèvent.

     

    Tu es le fleuve

    où je m'abreuve

    à la rosée

    de tes baisers.

     

    Et mon ciel bleu

    lorsque tes yeux

    sont l'horizon

    de mes bas-fonds.

     

    Au vent du Nord

    je loue ton coeur

    au vent du Sud

    je le dénude.

     

    C'est jour de joie

    quand je te vois

    mais c'est la nuit

    quand tu t'enfuis.

     

    Je suis gardien

    de ton destin

    pour en porter

    son apogée.

     

    Ô garde-moi

    auprès de toi

    jusqu'à la fin

    de mon chemin.


  •  

    Aujourd'hui c'est le temps

    de bonheur et de joie

    pour toi qui compte tant

    dans ma vie et ma foi.

     

    Je t'aime dans le ciel

    sur des étoiles d'or

    tu es mon essentiel

    nous deux d'un même coeur.

     

    Je t'adore de loin

    te sublime de près,

    tu es mon seul besoin

    mon unique intérêt.

     

    Tu es mon arc-en-ciel

    qui répond au silence

    en tendres mots de miel

    pour guérir mes souffrances.

     

    Aujourd'hui c'est le temps

    où je te dis merci

    parfois discrètement

    souvent avec folie.

     

     


  •  

    Quand la lune se faisait belle

    de nous attendre en ses quartiers

    les étoiles tissaient le ciel

    d'une trame aux filets dorés.

     

    Je t'apportais le parchemin

    de tous nos serments enflammés,

    entrelacés les mots satin

    louaient la rose et l'orchidée.

     

    Le matin à l'aube d'argent

    j'espérais toujours ta venue

    et je guettais tous les instants

    où tu me serais apparue.

     

    Mais tu n'étais pas là...

     

    Je déambulais sur tes pages

    dans la douceur de tes poèmes

    pour y retrouver ton visage

    béni de ta plume bohème.

     

    Je déposais toute l'errance

    que je perdais à te chercher

    au plus profond de ton absence

    je t'attendais, desésperé.

     

    Alors j'ai porté tes louanges

    comme la biche aux pieds d'airain

    pour les offrir à tous tes anges

    dans une complainte sans fin.

     

    Mais tu n'étais pas là...

     

    Depuis j'ai quitté tous ces soirs

    aux ciel devenus trop diffus,

    prêt à écrire une autre histoire

    où tu ne seras jamais plus.

     


  •  

    Pourquoi je t'aime?

     

    Parce que mes rêves

    naissent sur tes mots

    mes fièvres s'élèvent

    de tes lèvres en brûlots,

    mon cœur sans trêve

    vibre sur ton tempo.

     

    Pourquoi je vis?

     

    Parce que sans toi

    il n'est que l'effroi

    de nuits dans le froid

    où rien l'on ne voit

    hormis désarroi

    d'un être sans joie.

     

    Pourquoi je pars?

     

    Parce que les atours

    posés sur le velours

    d'une âme sans détour

    comme toi, mon amour

    ne sauraient pour toujours

    lier vieux troubadour.

     

     





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